God Of War II

Sorti en juin 2005, soit il y a bientôt 2 ans, God Of War a fait l'effet d'une bombe. Incroyable techniquement et composé d'un judicieux mélange d'action, de plateforme et de réflexion ; il a mis en avant un principe d'actions contextuelles (« Quick Time Event » ou « QTE » pour les intimes) et une mise en scène exacerbée sur fond de mythologie grecque. God Of War II s'annonce encore plus épique, avec un héros (Kratos) encore plus revanchard. Pour sa dernière épopée sur PS2, et avant de nouvelles aventures sur PSP et PS3, il a pour but de nous faire un adieu magistral au monolithe noir de Sony. Mythologie fatiguée et commerciale, ou véritable « boucherie héroïque » comme le disait Voltaire ?


La divine comédie

Après ce titre loin d'être anodin (les futurs acheteurs sauront pourquoi !), parlons tout d'abord du scénario de cet opus. God Of War II suit directement l'histoire du premier volet et commence naturellement peu après la fin de ce dernier. Après avoir conquis le trône d'Arès, Kratos appartient au cercle très fermé de l'Olympe, enfin... pas pour longtemps. Peu apprécié et toujours aussi rebelle, il va se retrouver dépouillé de ses pouvoirs de dieu par Zeus, lui-même. Après une péripétie que nous vous laisserons bien sûr découvrir, Kratos (mortel désormais) revient plus enragé que jamais pour se venger, aidé des puissants Titans. Mais tout ne sera pas simple, naturellement. Nombre d'embûches et ennemis colossaux seront de la partie, à l'instar de la statue géante visible dans la vidéo de présentation qui suit :



Ton voeu divin ?

C'est sans surprise que l'on retrouve ainsi dans ce God Of War II toutes les bases initiées dans le premier, avec un penchant plus prononcé pour l'action ici. Les énigmes sont toujours bien présentes, bien pensées et légèrement bloquantes mais pas trop (comptez parfois de 10 à 15 minutes maximum pour les résoudre), histoire d'alterner l'expérience de jeu, vous faire reprendre un peu de souffle avant les combats futurs et de faire fonctionner un peu ce brave cerveau. Il serait en effet faux de croire que God Of War II constitue un titre purement et exclusivement bourrin. Il est par exemple nécessaire dans la plupart des zones de scruter le moindre mètre carré afin de trouver un coffre caché, une urne utile pour recommencer l'aventure ou quelques orbes pour notre héros. De nombreuses petites subtilités apparaissent régulièrement tout au long de l'aventure, notamment une possibilité de ralentir le temps. Bien plus fin qu'il n'y paraît, le titre cumule les moments épiques, aidé par une mise en scène et une réalisation technique de très haute volée ; comme en témoigne notre VidéoTest ci-dessous :


Attends tatan, ton titan t'attend !

Quand on parle de réalisation, on pense tout de suite aux graphismes. Fins, détaillés, mêlés à une profondeur de champ plus que satisfaisante et une multitude d'éléments en mouvement : difficile d'imaginer mieux sur PS2. Surtout que l'animation est exemplaire, malgré l'absence de synchronisation verticale ou de mode 60 Hz (l'image se retrouve découpée lors de certains mouvements). Que dire des différents angles de caméra choisis (la caméra est fixe et prédéterminée par les développeurs) sont globalement plus que judicieux et accentuent le côté héroïque de notre épopée : du grand spectacle. Le charisme de Kratos et sa naturelle mauvaise humeur, en font un personnage attachant finalement, vraiment plaisant à manipuler. Ce dernier dispose de plusieurs armes (marteau, lames, épée et lance) avec chacune des spécificités propres. Aucune frustration ne se mettra réellement sur notre chemin, car on peut compter sur des points de passage (« checkpoints ») fréquents, un mode 16/9 appréciable pour les plus cinéphiles d'entre nous, sans oublier des temps de chargements quasi imperceptibles.

L'ambiance sonore n'est pas en reste, avec un rendu global de bonne facture, même si parfois on aurait aimé un volume plus important pour les voix des protagonistes dans certaines scènes intermédiaires (« cut-scenes »). Un détail oui, qui montre bien à quel niveau de perfection nous emmène. Rarement on a été aussi poussé vers l'avant, à continuer le fil de l'aventure, accompagné par une extase ressentie à chaque nouvelle zone visitée ou énigme plutôt coriace résolue. Le titre de Sony touche en plein coeur le joueur, et prouve que sans véritablement changer sa recette, il est possible d'émerveiller le public par un travail d'une justesse impressionnante, une narration divine et une aventure jouissive au possible. Pour faire simple : God Of War II est un pur bonheur de joueur, un concentré de fun à l'état brut, où les fans d'action, de mythologie et d'énigmes se retrouveront.




Conclusion :

Après l'énorme surprise du premier opus, God Of War II confirme son statut de « miracle » de la PS2 avec une réalisation hors norme et un gameplay toujours aussi fin et jouissif. Peu d'innovation, un scénario un peu moins prenant certes, mais une durée de vie améliorée, tout comme les cinématiques et le nombre de boss. Un titre tout bonnement divin, c'est le cas de le dire, dont on attend déjà beaucoup de son passage sur PS3. Il se range directement avec les indispensables de la ludothèque PS2, parmi les nouvelles pousses marquantes de la deuxième console de Sony (Okami, Jak & Daxter, Ratchet & Clank, Sly Raccoon, Devil May Cry, Ico, Shadow of the Colossus et j'en passe).

c'est pas mon style de jeu

J'adore ce jeu il est génial j'ai déjà joué à la démo de celui-ci il est super.
Encore un que je vais sans doute télécharger.^^