Julius Erving Julius Winfield Erving, né le 22 février 1950 à Roosevelt, surnommé Dr. J est un des plus grand joueur de basket-ball de l'histoire, jouant au poste d'arrière ailier (small forward).
Il est l'inventeur du jeu moderne, aérien, spectaculaire. Il est le joueur emblématique de la défunte ligue professionnelle ABA. Il est également le meilleur joueur de la NBA à la fin des années 1970. Il a inventé le look du basketteur noir clean, élégant avec une coupe afro et extrêmement bien élevé qui deviendra un modèle pour beaucoup de basketteurs à travers le monde.
Une enfance difficile Erving est le fils d'une femme de ménage du quartier noir et pauvre de Hempstead où jouent pas bien loin les Nets de New York. Dans quelques années cette gigantesque salle deviendra son antre, là où il fera vibrer la foule et deviendra riche et bientôt actionnaire important de Pepsi-Cola. Ses débuts sont difficiles, il doit se lever à 4 heures du matin pour livrer des journaux et pouvoir faire vivre sa famille, avant d'aller à l'école. D'une taille de 2,01m, il posséde bientot les ingrédients physiques et sociaux qui feront de lui une star du sport moderne américain.
Carrière avant la NBA Avant de devenir une star médiatique en NBA, Erving fera une énorme carrière en ABA la ligue rivale de la NBA ; aux Virginia Squires (coaché par Al Bianchi), puis aux Nets de New York. Après une carrière importante en NCAA à l'université de Massachusetts où il tournera à 26,3 points et 20,2 rebonds, il rejoint donc l'ABA avant la fin de son cursus universitaire, la NBA ne l'autorisant pas à cette époque. À la fin de sa première saison, il est drafté par les Milwaukee Bucks. Il tente d'aller jouer en NBA chez les Atlanta Hawks mais une décision de justice l'oblige à respecter son contrat avec les Virginia Squires et il reste en ABA. En 5 saisons dans la ligue, Il y gagne 2 titres, 3 titres de MVP. Aux Squires, il commence déjà avec ses prétentions salariales mettant en péril l'avenir financier du club à faire jaser autour de lui, amenant la franchise à se séparer de lui dès 1973, d'autant plus que les Squires envisagent de signer la star naissante Georges "the Ice" Gervin lorsqu'il sera transféré aux Nets de New York. Déjà à cette époque ses genoux souffraient d'arthrite et lui donnaient des signes de faiblesse le contraignant à les enrouler de gros bandages compressés de blocs de glace. On dit que comme Abdul Jabbar, sa détente à fortement diminué dès cette période. On commence à entendre à parler sérieusement de Julius Erving dit Dr J,lors du cèlèbre match télévisé attendu depuis longtemps entre les All Stars ABA-NBA où il se permet devant les caméras de contrer des deux mains Bob Lanier, le pivot-star des Pistons de Detroit, de traverser tout le terrain en dribbles et d'aller smasher avec son élégance naturelle après avoir réalisé un holla-oup, sorte de tir ervingien qui part de l'arrière du dos et qui remonte lentement à la verticale ponctué par un dunk fracassant. Le mythe Erving est né.
en NBA Suite à la fusion ABA-NBA, il enchaine avec les Nets en NBA puis en 1977 rejoint les Philadelphia 76ers pour une montagne de dollars qui fait déjà de lui l'un des joueurs les mieux payés de NBA. Il participe ainsi à sa première finale NBA contre les Portland Trailblazers emmenés par le rouquin Bill Walton, star sortante à l'UCLA et coaché par Jack Ramsay, qui gagnera son seul et dernier titre depuis. Après 2 finales de conférence Est en 1978 et 1979, il retrouve les finales en 1980, battu cette fois par les Los Angeles Lakers de Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar en pleine époque du "show time". Malgré la meilleure saison de sa carrière comme le prouve son titre de MVP de l'année, il perd en finale de conférence en 1981 contre les Boston Celtics. L'année suivante, il retrouve les Lakers en finale pour une nouvelle défaite.
Il obtient enfin la consécration NBA en 1983. Avec l'arrivée de Moses Malone, bien épaulé par Darryl Dawkins dit Chocolate Tender. MVP de l'année précédante, les Sixers possèdent maintenant l'intérieur qui leur manquait, d'autant plus qu'à l'arrière les Sixers sont bien équipés avec des meneurs comme Maurice Cheeks et Andrew Toney. Et les Lakers johnonniens ne peuvent rivaliser en finale, sévèrement battus en 4 matches.
Après quelques blessures, il quitte la NBA en 1987, après une une dernière saison en forme de tour d'honneur.
Il possède la 3e moyenne de point en carrière, NBA et ABA comprise, avec 30.026 points. Il rejoint le Hall of Fame en 1993.
Clubs Université de Massachusetts
1971-1973 : Virginia Squires (ABA)
1973-1976 : New York Nets (ABA)
1976-1987 : Philadelphia 76ers (NBA)
Palmarès [modifier]
ABAChampion ABA : 1974, 1976
MVP : 1974, 1975, 1976
3 fois meilleur marqueur.
NBAChampion NBA en 1983
Finaliste de la NBA en 1977, 1980 et 1982
MVP de l'année en 1981
MVP du All Star Game en 1977 et 1984
onze fois All-Star (1977 à 1987)
sélectionné parmi les cinquante plus grands joueurs de tous les temps (1996)